Expérimentation des « Aires éducatives pour la Biodiversité »

L’Agence française pour la Biodiversité, qui, suite à la mise en œuvre des « aires marines éducatives », souhaite élargir le concept , sous la forme des « aires terrestres éducatives ».

Pour ce faire, l’Agence, qui va probablement devenir prochainement un partenaire officiel du ministère de l’éducation nationale, aimerait travailler avec quatre classes dans quatre académies différentes, sur des projets pédagogiques impliquant des classes qui prendraient en charge l’étude et la préservation de la biodiversité d’un périmètre donné dans leur environnement proche, voire immédiat.

Vous trouverez les spécifications de l’Agence, sachant que les lignes directrices en sont les suivantes, et croisent donc très largement les principes des projets « E3D » : Qu’est-ce qu’une « aires éducatives pour la Biodiversité »

Une «  AEB » (nom encore à confirmer) est une zone terrestre naturelle de petite taille, qui est gérée de manière participative par les élèves de cycle 3, en association avec une structure référente d’éducation à l’environnement. Elle constitue un projet pédagogique et éco-citoyen de connaissance et de préservation de la Biodiversité par des jeunes publics.

La classe est ainsi placée au sein d’une dynamique territoriale faisant appel à l’expertise de l’école et de la commune concernée, mais aussi d’associations d’usagers de la zone considérée ou de protection de l’environnement.

 

L’Agence française pour la Biodiversité apportera un soutien financier aux projets pilotes d’AEB afin d’assurer le financement d’une personne référente faisant partie d’une structure liée à l’éducation à l’environnement et qui accompagnera l’école tout au long de l’année dans la mise en place du projet, notamment pour la mise en place d’activités de connaissance de la Biodiversité et la mobilisation d’acteurs locaux.

 

Une aire éducative pour la Biodiversité est basée sur la réalisation de principes définis dans une charte et la mise en place d’une méthodologie qui se base sur trois piliers :

  •  « Connaître la Biodiversité » : acquisition de connaissances scientifiques, empiriques et  civiques sur le patrimoine naturel et culturel de la zone.
  • « Vivre la Biodiversité » : découverte de la Biodiversité et de ses acteurs
  • « Transmettre la Biodiversité » : transmission des savoirs et gestion d’un patrimoine commun préservé.

La mise en place d’une aire éducative pour la Biodiversité a avant tout un but pédagogique et s’inscrit pleinement dans les dimensions pédagogiques et civiques de l’enseignement scolaire. Elle utilise en effet une démarche de projet, particulièrement efficace pour les démarches pédagogiques transversales, qui permet d’aborder la transmission de connaissance et de compétences par la conjugaison de l’expérience et de la théorie.

 

Critères et conditions pour les établissements ou écoles :

  • établissement scolaire ou une école  de cycle 3 (CM1, CM2) ou une classe de 6ème en Collège. Une ou plusieurs classes peuvent être engagées dans le projet.
  • avoir un espace de Biodiversité (existante ou à favoriser) à proximité de l’école et accessible.
  • S’engager à mettre en œuvre la méthodologie « Aires Educatives pour la Biodiversité » et participer à l’expérimentation nationale nécessitant des échanges réguliers avec l’Agence française pour la Biodiversité et le réseau des écoles engagées ainsi que la rédaction d’un dossier de bilan du projet en fin d’année.
  • Souhaiter s’investir dans un projet de long terme, participatif et éco-citoyen, en lien avec les acteurs du territoire.
  • Que l’école ou l’établissement se situe sur une commune ouverte aux initiatives éducatives liées à la préservation de l’environnement.

L’Agence française pour la Biodiversité, en lien avec l’éducation nationale confirmera ensuite les 3 sites pilotes, en prenant en compte les critères suivants :

  • Les sites pilotes doivent être sur des milieux différents (forêt, prairie, lac ou cours d’eau, zone urbaine ou peri-urbaine…)
  • Les sites pilotes doivent être répartis sur des territoires en métropole et en Outre-mer.
  • Les sites pilotes doivent être hors et dans des espaces protégés
  • Ils doivent faire intervenir des structures référents différentes.

 

Les éventuels candidats doivent se manifester auprès des deux coordonnateurs académiques EDD.

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